les Valentins

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  Corps et Armes

Fin 99-début 2000, alors qu'ils sont en pleine post-production de leur nouvel opus, les Valentins co-réalisent le septième album d'Etienne Daho "Corps et Armes". Après plusieurs mois de préparation, l'enregistrement débute à la fin de l'automne 99 aux studios de Whitfields à Londres.

L'enregistrement se poursuit aux mythiques studios d'Abbey Road où plane encore l'ombre des Beatles, l'une des principales influences des Valentins. Les cordes y sont magistralement orchestrées par Wil Malone (Massive Attack, The Who,...)

La presque totalité des guitares et des claviers sont joués par les Valentins eux-mêmes. Mais collaborer sur ce disque leur impose de repousser l'élaboration de leur quatrième album. Ils ne ressentent cependant à ce sujet quasiment aucune frustration: "Nous avons l'impression d'enregistrer notre propre disque, celui que les Valentins n'ont pas les moyens d'enregistrer".

C'est l'occasion pour eux de mettre en pratique des idées qu'ils n'auraient pu réaliser sur leur propre album.

Ils s'y consacrent entièrement et, pour l'occasion, offrent à Etienne la première et la dernière chanson de ce disque, "Ouverture" et "San Antonio de la Luna": "ce sont deux des plus belles chansons que j'ai chantées. Et les Valentins, des chansons comme ça, ils en ont plein leurs poubelles. Ils en ont peut-être 200 de ce niveau-là. Moi, j'ai compris: pour le prochain album, je fouille dans leurs poubelles! (rires)".

L'alchimie fonctionne à merveille entre les Valentins et Etienne Daho: "Le partage était très équitable, il n'y avait pas de chef, même si je reste le chanteur, le décideur. Alors que d'habitude, je peux être autoritaire, j'avais envie qu'ils me disent ce qu'ils pensaient. C'est la première fois que je me mets autant en retrait pour laisser de la place à quelqu'un d'autre, sur un de mes disques".

L'album sort le 18 avril 2000. L'accent a été porté sur l'essentiel où les mélodies et les textes priment. Un virage à 180 par rapport à "Eden" beaucoup plus électronique. Emotion et Authenticité semblent être les maître-mots qui les ont guidés dans leur démarche... et les critiques ne s'y trompent pas puisqu'elles qualifient celui-ci comme étant le meilleur disque de Daho depuis 10 ans... depuis "Paris Ailleurs"! (tiens, tiens...)

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